Alors que la Porte du Hainaut est le théâtre de multiples fractures spatiales, temporelles et sociales, le projet développe un maillage vivant, inclusif et métabolique, capable d’unifier le territoire. Ainsi, la treille minière voit ses ramures se bleuir, s’étendre graduellement pour tisser des liens et se ponctuer de gaiettes créant divers événements et ce à différentes échelles. Mobile, l’une d’elle offre un lieu de concertation incluant les habitants dans le processus de conception et de réalisation. Leur financement et leur construction sont fondés sur le réemploi de composants issus de démolition et le recyclage de déchets sur lequel une monnaie locale est indexée. Que sur la treille, les gaiettes…veillent à la cohésion, éveillent les consciences et réveillent les richesses endormies…